Je dors comme une funambule
Une statue en équilibre
Les yeux rivés sur le fil
Captive de mes peurs tressées
De quoi tu rêves, durant la nuit?
Pourquoi tu pleures au petit jour?
Je rêve comme une funambule
Mes pieds lacérés par le fil
De quoi tu rêves? Réveille-toi!
Tu es en sang au petit jour
Des cernes remplis de cauchemars
Des cicatrices au creux du crâne
Je rêve du néant dans la nuit
Qui creuse mes os avec les jours
Je dors comme une funambule
Chaque fois, je saute dans le vide
Poème révisé par Camille Bolduc-Boyer
Ping: Feu – par Sarine Demirjian – L'AMNÉSIQUE
Riquier Helene
Jolie poesie…. sur le fil du funambule… bel equilibre des mots… amities helene ta grande cousine
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