Étant une étudiante qui entame sa dernière année au baccalauréat en psychologie, j’ai eu le temps d’accumuler plusieurs astuces et trucs personnels afin de m’aider à réussir dans mes études au baccalauréat en psychologie. Ce n’est pas un secret : l’entrée aux cycles supérieurs est extrêmement restreinte et se démarquer par ses notes et ses expériences en psychologie est un processus qui peut s’avérer très anxiogène, pour l’avoir vécu personnellement. Il me fait donc plaisir de partager les techniques qui m’ont personnellement permis d’atteindre les résultats scolaires que je désirais, tout en étant capable de trouver des moments à moi, afin de trouver un équilibre parmi tout cela. Ce texte se veut comme un mini guide personnel pour les nouveaux.elles étudiant.e.s en psychologie qui aimeraient obtenir des conseils d’une étudiante qui est passée à travers ce parcours.
1. Les cours
Mon conseil numéro 1 est d’aller à tous ses cours (à moins de circonstances exceptionnelles). Ceci vous assure de ne pas prendre de retard dans la matière et permet un apprentissage par l’écoute.
Deuxièmement, je recommande fortement de toujours prendre le temps de lire le PowerPoint de l’enseignant avant le cours. De mon côté, ça m’aide à avoir une bonne idée du contenu du cours. En plus, lorsque le prof enseignera, ce ne sera pas du contenu 100% nouveau que vous verrez! Au lieu de vous concentrer à apprendre, vous pourrez vous concentrer à prendre des notes qui seront pertinentes pour renforcer les apprentissages que vous aurez déjà faits. Ceci vous évitera de prendre en note des informations qui sont déjà sur les diapos et de pouvoir porter plus grande attention au contenu extra qui est mentionné.
Dernièrement, je vous conseille de relire vos notes de cours, préférablement la journée suivant votre cours, et de mettre de l’ordre dans vos notes. Vous pouvez enlever les informations de trop que vous avez notées ou changer les formulations de phrase pour qu’elles soient plus compréhensibles. Vous pouvez aussi surligner les définitions et mettre en gras les mots clés. Personnellement, c’est aussi à ce moment que j’aime faire mes lectures, pour rajouter des informations supplémentaires à mes notes de cours au besoin. À cette étape, il faut s’assurer de comprendre le matériel qui a été présenté en classe. S’il vous reste des incompréhensions, après avoir lu d’avance le PowerPoint, écouté le cours, relu vos notes et avoir fait vos lectures, vous pouvez demander de l’aide de collègues de classe ou poser des questions dans le forum étudiant de votre cours sur StudiUM.
Ces conseils vont donc vous permettre d’apprendre selon plusieurs modalités d’apprentissage (par la lecture, par l’écoute, par l’interaction). Jusqu’à présent, j’utilise toujours cette méthode pour consolider mes apprentissages. Ainsi, après chaque semaine, vous devriez être à jour dans vos cours et avoir une bonne compréhension de chacun d’entre eux.
2. Les examens
Si vous êtes comme moi, les fameux examens sont une période assez anxiogène. Il me fait donc plaisir de vous partager les techniques que j’ai utilisées lors de mon baccalauréat pour m’aider à me sentir plus en contrôle lorsque j’arrive en mi-session ou fin de session. Ici, mon mot clé, c’est la PRÉPARATION! Faites-vous un horaire d’étude qui prend en compte vos autres engagements!
Je vous présente la formule qui a été gagnante de mon côté. Je crois tout de même que ce qui va être gagnant pour chacun peut varier grandement, donc vous pouvez vous inspirer de ma méthode et l’ajuster pour qu’elle devienne la vôtre. Habituellement, j’ai 4 cours par session. Je m’assure toujours d’avoir le temps de réviser mes notes de cours de chaque semaine avant l’examen. 6 semaines de cours multipliées par 4 cours me donnent environ 24 blocs d’étude à faire et je réussis généralement à entrer 2 blocs d’étude par jour en session d’examen. Si vous suivez mon petit calcul mathématique, ça me prend environ 2 semaines pour réviser toutes mes notes de cours. J’inscris donc dans mon horaire les cours que je veux réviser chaque jour de cette période d’examens. Ces deux semaines deviennent très chargées, mais aussi très payantes par la suite. Elles m’aident à avoir les résultats que je désire, tout en augmentant mon sentiment de compétence, ce qui fait diminuer mon stress!
Maintenant, je vais y aller de façon plus spécifique et vous partager ma technique d’étude préférée. Il en existe plusieurs autres, mais voici celle que j’ai adoptée. Lorsque je révise un cours, je fais semblant d’expliquer à quelqu’un ce que j’ai appris. Aux premiers abords, ça peut sembler vraiment étrange, mais avoir la capacité d’expliquer à quelqu’un qui ne connaît pas la psychologie ce que vous avez appris nécessite un bon esprit de synthèse et une excellente compréhension de la matière. Lorsqu’il me manque des informations dans mes explications, ça me donne une idée des endroits où il y a des lacunes dans mes apprentissages. J’utilise ensuite un tableau blanc pour aller écrire les infos manquantes afin de faciliter leur rappel. Cette technique devrait vous assurer que vous comprenez toute la matière avant votre examen.
Concernant les informations qui sont à apprendre par cœur, ma technique est un peu moins poussée. Je me fais des feuilles de notes en tentant de m’inventer certains acronymes pour retenir l’information. Je traîne ces feuilles de révision un peu partout avec moi : dans le train, dans le métro, entre mes cours, pour pouvoir pratiquer ces éléments à garder en mémoire dans les moments où je n’ai rien de prévu.
Cette section était un peu plus costaude, mais j’espère qu’elle va vous avoir inspiré.e.s à essayer de nouvelles techniques d’étude qui sont peut-être plus efficaces que celles utilisées avant l’université. Au tout début de mon bac, j’étudiais en retranscrivant mot pour mot tous mes cours… C’était terriblement long, je finissais par avoir des crampes à la main et ce n’était certainement pas une méthode d’étude active! Trouvez quelque chose qui fonctionne pour vous, c’est surtout ça l’important.
3. Les travaux
Ce conseil sera assez récurrent dans ce guide, mais, encore une fois, c’est important de ne pas prendre de retard dans la rédaction de travaux de session. C’est surtout primordial si vous aimez avoir le temps d’étudier amplement avant vos examens. Si vous vous prenez à la dernière minute, en même temps de devoir étudier pour les finaux, il vous faudra rédiger des travaux de session. Je parle d’expérience lorsque je vous dis que je ne conseille absolument pas cela!
Pour la rédaction d’un travail, j’aime beaucoup commencer par faire la mise en page demandée. Par la suite, je poursuis en faisant un brouillon, très de base, de ce qui est demandé. J’ai ainsi un aperçu du travail que j’ai à réaliser. Par la suite, je vais me planifier quelques périodes de rédaction où je vais choisir la section sur laquelle travailler et la rédiger, à partir de mon ébauche. J’aime particulièrement effectuer cette rédaction lors de la semaine de mise à niveau. Ainsi, avec beaucoup d’organisation et peu de procrastination, vos travaux de session seront terminés avant la fin de session, pour avoir le cerveau un peu plus léger à ce moment.
4. Les expériences en psychologie
Vous le savez probablement déjà, mais si vous souhaitez continuer vos études aux cycles supérieurs, il est nécessaire d’accumuler de l’expérience en intervention et en recherche lors du baccalauréat. Mon plus grand conseil, c’est de trouver quelque chose qui vous allume, quelque chose qui vous tient à cœur. Selon la branche de la psychologie qui vous interpelle, que ce soit la neuropsychologie, la psychologie clinique ou la psychologie du travail et des organisations, il y a quelque chose pour tout le monde. Je vous partage ci-dessous des expériences que je recommande, car elles ont été des coups de cœur pour moi.
Une expérience de bénévolat en intervention que j’ai particulièrement appréciée est celle de mon engagement pour l’organisme Kids Help Phone (Jeunesse, J’écoute en français). Si vous êtes intéressé.e.s par la psychologie clinique, cette opportunité vous permettra de supporter des jeunes traversant une vaste gamme de difficultés (crise suicidaire, anxiété, dépression, problèmes relationnels, etc.) grâce à l’intervention de crise. Le bénévolat se fait à distance et requiert un minimum de 4h de votre temps par semaine. L’horaire est flexible : vous choisissez quand vous vous connectez. Si vous cherchez une expérience qui est une bonne porte d’entrée dans le domaine de l’intervention, je la recommande fortement. Pour celles.eux qui sont intéressé.e.s, je vous mets le lien ci-dessous pour plus d’information.
https://kidshelpphone.ca/opportunities/crisis-responders/
Au niveau de l’expérience en recherche, j’ai eu la chance de pouvoir intégrer un laboratoire de recherche à titre d’assistante en recherche. Les tâches requises pour ce poste varient beaucoup, mais, en gros, elles vont vous permettre d’apprendre certaines compétences de base en recherche qui vous seront très utiles si vous désirez poursuivre aux cycles supérieurs, puisque tous les programmes en psychologie possèdent un composante de recherche. De mon côté, j’ai participé à la transcription d’entrevues, à la préparation de bases de données, à des tâches plus administratives, et bien d’autres tâches connexes! Je vous conseille d’aller chercher les offres d’emplois sur les différentes pages des départements de sciences sociales (psychologie, criminologie, travail social, psychoéducation). À titre d’exemple, je vous joins la page du département de psychologie. Sinon, vous pouvez tenter votre chance et écrire directement à un responsable d’un laboratoire qui vous intéresse!
https://psy.umontreal.ca/notre-departement/offres-demploi/
5. Le temps pour soi
Des fois, avec toutes les exigences qui sont demandées des étudiant.e.s en psychologie, on en vient à ne plus prendre de temps pour soi, ce fameux « self-care » qui semble si anodin, mais qui est tellement important! Dans des termes plus scientifiques, on veut être capable de se détacher psychologiquement de son emploi du temps. Il est primordial de se donner des périodes de répits, des moments où l’on pense à d’autres choses que l’école ou le travail. Ça peut être vraiment simple. Par exemple, personnellement, étudier le soir pour moi n’est pas possible. J’ai donc réservé mes fins de soirées au « self-care », qui prend la forme de séances de sport, de moments que je réserve à mes passes-temps, comme le crochet, ou du temps que je passe avec des personnes qui sont importantes pour moi. Le but, c’est vraiment de trouver une façon de décrocher pour laisser à son cerveau le temps de recharger.
6. Ma formule gagnante
Attention, je vous avertis, ça peut faire mal aux yeux! Je vous donne un exemple de mon horaire du temps, pour vous aider à visualiser à quoi peut ressembler un horaire d’un.e étudiant.e au baccalauréat en psychologie. Mon horaire paraît intense, mais il m’a permis de rester organisée et à jour. Le but, c’est de trouver une formule qui fonctionne pour vous. Tous les éléments mentionnés dans les sections précédentes s’y trouvent, afin que rien ne soit laissé de côté. J’ai un code de couleur pour mes différents engagements et j’insère une section, présentée ci-dessous, avec les tâches spécifiques que j’ai à compléter. Bref, je vous suggère fortement de bien structurer votre horaire pour ne rien manquer et ne pas prendre de retard!
Bref, je réitère que ce sont les techniques qui m’ont personnellement aidée. Il se peut que certaines de ces astuces ne soient pas pour vous. Je désirais seulement créer ce petit guide, car j’aurais bien apprécié avoir tous ces conseils lorsque j’ai débuté mon baccalauréat. Si jamais vous avez des questions de plus sur ce texte ou sur ce que j’ai présenté, il me fera plaisir de vous épauler dans ce processus. On est dans le même bateau!
Texte révisé par Marie-Ève Giguère
Référence
geralt. (2017, 22 juin). Conseil, École, Rêves [image en ligne]. Pixelbay.
https://pixabay.com/fr/photos/conseil-%C3%A9cole-r%C3%AAves-faire-2433982/
L'AMNÉSIQUE 
Laisser un commentaire