Qu’est-ce que le stress chronique?
Lorsqu’une personne est exposée à des stresseurs qu’elle perçoit comme menaçants, son corps produit des hormones ayant pour but de mobiliser de l’énergie pour se préparer à combattre ou à fuir la situation (Lupien, 2020). Toutefois, si cette réponse d’adaptation ne peut être déployée étant donné que le stress devient récurrent ou ne se résorbe pas, une forte quantité d’hormones de stress est alors sécrétée de manière continue et s’accumule dans le corps. Bien que le stress chronique soit dommageable, le stress ne l’est pas systématiquement; il le devient au moment où un certain seuil est dépassé. C’est l’interprétation subjective d’événements stressants, plutôt que leur simple présence, qui rend ces derniers dommageables pour l’individu. Ainsi, certaines personnes sont très résistantes et ont donc plus souvent des expériences d’eustress, qui est un bon stress, car elles voient le stress comme un défi, ce qui favorise leur motivation à s’adapter et à bien performer (Buytaert et al., 2013; Lupien, 2020). Cependant, d’autres semblent biologiquement plus réactives au stress et vivent donc plus de détresse, caractérisée par une production trop élevée d’hormones du stress, puisqu’elles perçoivent le stress comme une menace dépassant leurs capacités et leurs ressources d’adaptation (Buytaert et al., 2013; Lupien, 2020). Cette vision pessimiste survient lorsque la personne se sent submergée et impuissante face aux stresseurs.
Pourquoi le stress chronique se manifeste-t-il?
Une multitude de situations peuvent causer un stress chronique : discrimination, quartier dangereux, chômage, pauvreté, difficultés interpersonnelles, divorce long et bouleversant, violence conjugale, surcharge de travail, milieu de travail anxiogène, maladie chronique (Surachman et Almeida, 2018; Lupien, 2020; Buytaert et al., 2013)… Le point commun de ces stresseurs, c’est qu’ils ont le potentiel de susciter une réponse de stress dès qu’au moins une des quatre caractéristiques CINÉ (Contrôle faible, Imprévisibilité, Nouveauté et Égo menacé) est perçue (Lupien, 2020). D’abord, le contrôle faible réfère au sentiment d’impuissance qui pourrait être observé lorsqu’une personne manque d’autonomie ou est soumise à des exigences externes irréalistes (Lupien, 2020; Surachman et Almeida, 2018). L’imprévisibilité reflète l’impossibilité de bien se préparer à une situation (Lupien, 2020). La nouveauté implique de devoir sortir de sa zone de confort tandis que l’égo menacé renvoie au risque que l’estime de soi ou les compétences de la personne soient remises en question (Lupien, 2020). Par exemple, un manque de reconnaissance sociale pourrait causer un stress considérable si la personne se valorise uniquement à travers ses accomplissements académiques, sportifs ou professionnels (Kacid et Kadi, 2017). Par ailleurs, le stress peut être exacerbé par un soutien social restreint, ou encore par une tendance à ruminer sans entreprendre d’actions concrètes pour résoudre le problème ou pour prendre soin de soi (Buytaert et al., 2013). Il a été démontré que les personnes portées à être fatalistes ou qui, à l’opposé, ont des exigences élevées envers elles-mêmes et autrui, parfois par quête de reconnaissance, risquent d’être particulièrement affectées par les stresseurs (Lupien, 2020; Kacid et Kadi, 2017). C’est également le cas des personnes qui présentent une personnalité de type A, caractérisée par l’hostilité, l’agressivité, la compétitivité et l’impatience (Lupien, 2020). Cela s’explique par leur propension à adopter une hostilité cynique, soit de présumer que les autres ont des intentions égoïstes, et à vivre de la colère réprimée.
Du stresseur externe aux réactions physiologiques de l’état d’alerte
Dès qu’une menace est perçue, la réponse physiologique de stress s’enclenche (American Psychological Association [APA], 2023). Un message est envoyé à l’hypothalamus pour qu’il sécrète de la corticolibérine, une hormone qui stimule la libération d’adrénocorticotrophine par la glande pituitaire dans le sang (Lupien, 2020). Ensuite, les glandes surrénales produisent des catécholamines, soit l’adrénaline et la noradrénaline, et des glucocorticoïdes, dont le cortisol (Vallet et al., 2019). Ces substances chimiques activent le système nerveux automatique afin de préparer le corps à combattre ou à fuir la menace perçue en le mettant en état d’alerte (APA, 2023). Il y a une hausse du rythme cardiaque, de la pression artérielle, de la fréquence artérielle, de la transpiration, de la tension musculaire et du taux de glycémie dans le sang, ainsi qu’une dilatation des pupilles (Chu et al., 2024; APA, 2023; Lupien, 2020; Lebel, 2011). La dopamine a pour rôle de maintenir le niveau de catécholamines jusqu’à la disparition de la menace perçue et de stimuler la circulation sanguine (Lebel, 2011). La libération de catécholamines encouragée par la dopamine favorise le transport en dioxygène, alors que les endorphines bloquent les messages de douleur.
Stress à long terme : Quand l’adaptation devient inefficace
La résistance au stress engendre une consommation accrue des ressources corporelles, ce qui devient néfaste à long terme, notamment à cause de la réorganisation structurelle du cerveau que cela occasionne (Lebel, 2011). Cette tentative d’adaptation au stress par la neuroplasticité altère le fonctionnement de l’amygdale, du cortex préfrontal et de l’hippocampe (Delbrouck et al, 2021). D’un point de vue psychologique, cela peut s’exprimer par l’anhédonie, soit la perte de la capacité à ressentir du plaisir (Sternat et Katzman, 2016). Il s’agit d’une manifestation du dérèglement du fonctionnement normal de certaines régions du cerveau, dont le circuit de la récompense, de même que de l’amygdale, régissant les émotions et les réponses de peur (Sheth et al., 2017; Chu et al., 2024). Voici d’autres signes psychologiques du stress chronique : agitation, nervosité, culpabilité, crises de larmes ou de nerfs, colère, changements d’humeur fréquents et intenses, pessimisme, tristesse, baisse de libido, faible estime de soi et, en définitive, une profonde détresse émotionnelle (Lebel, 2011; Kolčić, et Dragun, 2021; Buytaert et al., 2013). C’est la dépression, l’épuisement professionnel et les troubles anxieux qui sont les plus souvent comorbides au stress chronique (Lupien, 2020). Le stress chronique peut aggraver les troubles mentaux déjà présents et contribuer aux idées suicidaires, voire au suicide (Vanderheyden, 2021; Lebel, 2011). Pour gérer leur symptomatologie, il n’est pas rare que les personnes qui subissent un stress chronique aient des comportements nocifs servant de mécanismes d’adaptation inadéquats (APA, 2022). Par exemple, la sédentarité et l’absentéisme au travail peuvent représenter des moyens d’éviter les facteurs de stress. La consommation d’alcool et de drogues est une autre manière pour ces individus d’éviter leurs problèmes en lien avec le stress, tout comme l’alimentation malsaine ou le tabagisme, mais constitue aussi une forme d’auto-médicamentation (Kacid et Kadi, 2017; Buytaert et al., 2013; APA, 2022). Le stress chronique provoque d’ailleurs une panoplie de symptômes physiques. Sur le plan musculo-squelettique, il se manifeste par le resserrement de la mâchoire, des tremblements, et par une tension musculaire, qui cause ou aggrave les maux de tête, migraines et maux de dos (APA, 2022; Kolčić, et Dragun, 2021; APA, 2023). Finalement, le stress chronique peut aussi s’exprimer par des éruptions cutanées, de la fatigue, de l’insomnie, de l’endormissement diurne, des sueurs froides, des bégaiements, des vertiges, une douleur à la poitrine, de la tachycardie, c’est-à-dire un rythme cardiaque anormalement élevé, et de l’hyperventilation (Chu et al., 2024; Kolčić, et Dragun, 2021; Lebel, 2011; Buytaert et al., 2013).
Immunodépression
D’une part, les symptômes physiques du stress chronique s’expliquent par l’affaiblissement du corps, étant donné que la demande énergétique accrue engendre un déficit d’acides aminés, de potassium, de magnésium, de calcium, d’électrolytes, de vitamines B et de nutriments, ce qui nuit au fonctionnement de l’organisme (Lebel, 2011). D’autre part, les glucocorticoïdes ont un effet immunosuppresseur, ce qui signifie qu’ils fragilisent le système immunitaire, rendant l’individu plus à risque de contracter des maladies (Lebel, 2011). En effet, une exposition prolongée à de hauts taux de cortisol entraîne l’inhibition des cellules immunitaires, dont les lymphocytes (Chu et al., 2024). Même lorsque le stresseur chronique disparaît enfin, il y a un effet contrecoup de vulnérabilité accrue du système immunitaire en raison de la chute soudaine de glucocorticoïdes dans le sang (Ramdani, 2023). Ces conditions contribuent à l’activation des prédispositions héréditaires à certaines pathologies (Delbrouck et al, 2021). Elles augmentent la probabilité que des troubles chroniques émergent, tout en empirant et prolongeant les symptômes des maladies déjà présentes contre lesquelles les vaccins semblent être moins efficaces (Buytaert et al., 2013; Lebel, 2011; Vallet et al., 2019). Le déficit immunitaire rend plus vulnérable aux infections, notamment respiratoires, dont les symptômes sont aggravés (Chu et al., 2024; Vallet et al., 2019). Ce déficit peut aussi contribuer à des problèmes cardiovasculaires tels que l’hypertension artérielle, la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral (AVC) et l’infarctus (APA, 2023; Buytaert et al., 2013). Le stress chronique favorise aussi les maladies liées au vieillissement, alors que celles-ci sont les principales causes de morbidité et de mortalité dans la société (Zannas et al., 2015). Il diminue donc la qualité de vie et l’espérance de vie des personnes qui y font face (Lyons et al., 2023).
Vieillissement moléculaire
Le stress chronique contribue au vieillissement moléculaire en accélérant le raccourcissement des télomères, qui sont les extrémités des chromosomes dans l’ADN visant à protéger l’organisme contre les pertes d’informations génétiques, ce qui favorise l’émergence de troubles mentaux et réduit l’espérance de vie (Delbrouck et al, 2021). L’oxydation joue un rôle important dans l’accélération de ce vieillissement, puisque le stress chronique entraîne un excès de radicaux libres (Lebel, 2011). Ces molécules engendrent des dommages cellulaires oxydatifs par l’altération de la structure des protéines, des lipides, des sucres et de l’ADN, menant jusqu’à la mort des cellules (Vallet et al., 2019; Delbrouck et al, 2021; Lebel, 2011). De plus, les radicaux libres augmentent la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires des tissus (Vallet et al., 2019). On observe alors une inflammation stérile, soit des dommages cellulaires causés non pas par une infection, mais plutôt par des cellules endommagées ou mortes (Lyons et al., 2023). Le stress chronique peut donc contribuer à l’apparition et à l’évolution de tumeurs qui peuvent se transformer en cancer (Hong et al., 2021). De plus, les glucocorticoïdes freinent la croissance et, combinés à l’immunosuppression, ralentissent aussi les processus de guérison et de cicatrisation (Lebel, 2011; Ramdani, 2023). Bref, l’inflammation chronique et les dérèglements immunitaires augmentent les risques de mort prématurée (Reed et Raison, 2016).
Effets neurodégénératifs du stress chronique
Le stress chronique provoque une baisse en facteur neurotrophique issu du cerveau, la protéine assurant la survie des neurones existants ainsi que la croissance et la différenciation de nouveaux neurones et des synapses (Delbrouck et al, 2021). De plus, les glucocorticoïdes ont des propriétés neurotoxiques, donc ils altèrent le bon fonctionnement et la survie des neurones dans le cortex préfrontal, la région du cerveau qui s’occupe notamment de la prise de décisions et de la gestion émotionnelle (Lupien et al., 2018; Meier et Schwabe, 2024). De plus, il y a une atrophie cérébrale dans plusieurs zones du cerveau (Ramdani, 2023). On constate une baisse du volume de l’hippocampe, région responsable de la mémoire qui est essentielle à l’adaptation de l’individu en fonction de ses expériences passées (Delbrouck et al, 2021; Chu et al., 2024). Par conséquent, il y a une diminution du nombre de neurotransmetteurs, ce qui engendre l’émergence de troubles mentaux (Delbrouck et al, 2021). En effet, la chute du niveau de sérotonine altère l’humeur, l’appétit et le sommeil (Lebel, 2011). Les effets dévastateurs du stress sur le cerveau expliquent les symptômes cognitifs qui apparaissent, tels que la difficulté à se concentrer, l’indécision, la désorganisation, le mauvais jugement ou même les problèmes de mémoire (Chu et al., 2024; Lebel, 2011; Yaribeygi et al., 2017; APA, 2022). Ces symptômes peuvent se transformer en troubles neurodégénératifs, comme la démence ou la maladie d’Alzheimer (Ramdani, 2023).
Vieillissement biologique
Il a été démontré de manière incontestable que le stress chronique accélère le vieillissement, notamment à cause des effets dévastateurs des glucocorticoïdes sur l’organisme (Yegorov et al., 2020; Zannas et al., 2015). L’âge réel de la personne n’est donc pas toujours représentatif de son âge biologique, car ce dernier est influencé par l’environnement qui contient de multiples stresseurs (Zhang et Gladyshev, 2020). Le grisonnement prématuré des cheveux peut apparaître à cause de ces facteurs de stress (Rosenberg et al., 2021). Le stress chronique ainsi qu’une perception élevée du stress ont été associés à un taux supérieur de protéines p16INK4a, un marqueur de l’âge biologique (Rentscher et al., 2019). L’altération biologique du fonctionnement cellulaire par la sénescence cellulaire et les dommages irréversibles à l’ADN contribuent au vieillissement accéléré et augmente les risques de maladies qui y sont liées (Lyons et al., 2023). Enfin, l’immunodépression causée par le stress chronique engendre un haut taux de morbidité et de mortalité chez les personnes qui en souffrent, ce qui cause une réduction de leur espérance de vie (Delbrouck et al, 2021).
Texte révisé par Maude O’Gleman
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