- Parle-nous un peu de toi. Quel est ton parcours universitaire ? Quelles ont été tes implications dans la vie étudiante ?
Je suis présentement en 2e année de psychologie et quand j’ai commencé le programme, je me suis d’abord impliquée au comité Parkinson de l’UdeM. Cette année je me suis impliquée à nouveau dans ce comité en plus de m’être impliquée en tant que déléguée du campus Laval dans l’Association Générale des Étudiants et Étudiantes en Psychologie et neuroscience cognitive de l’Université de Montréal (AGÉÉPUM).
- Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer ?
Je me suis impliquée au comité de Parkinson pour en savoir davantage sur la maladie dont je m’y connaissais peu et pour travailler sur mes compétences en recherche.
La raison pour laquelle je me suis impliquée en tant que déléguée du campus Laval est parce que je voulais créer un sentiment d’appartenance avec les étudiant.e.s du campus Laval et apprendre à les connaitre davantage à travers les activités que j’ai organisées. Je me suis aussi impliquée pour faire partie de la famille du bureau exécutif de l’AGÉÉPUM.
- Comment arrives-tu à trouver un équilibre entre ton implication dans la vie étudiante, les exigences de ton parcours académique et ta vie sociale ?
Je m’organise à l’aide de mon agenda en mettant des blocs associés pour l’école, la vie étudiante et ma vie sociale. Je m’organise par question de priorité. Par exemple, si je sais que j’ai un événement à organiser pour la vie étudiante en même temps qu’avoir une remise de travail, je vais consacrer 1h de temps par jour pour l’événement pour la vie étudiante et consacrer 2-3h de temps par jour pour la remise du travail d’école.
- Qu’est-ce que t’impliquer dans la vie étudiante t’a apporté (expériences vécues, compétences, etc.) ?
Ça m’a permis de travailler énormément sur mon indépendance et de faire de la gestion. Par exemple, lors des événements puisqu’il n’y a pas encore de comité Laval dans l’AGÉÉPUM, en tant que déléguée de Laval je dois toujours être présente à l’avance sinon il n’y aura personne pour accueillir et gérer les gens inscrits aux activités. Ça m’a permis également de travailler sur la créativité pour le choix des activités et pour la création des Forms d’inscription aux activités.
- As-tu fait face à des défis durant ton implication parce que tu es une femme/personne non-binaire ?
J’ai vécu des défis, mais pas parce que je suis une femme.
- Quels aspects de la vie étudiante devraient être remaniés de manière à mieux représenter la communauté des femmes/personnes non-binaires selon toi? Cela peut être par rapport aux comités, aux cours, aux événements étudiants, aux documents universitaires…
Ça serait important de représenter les professeur.e.s femmes et non-binaires davantage de l’Université de Montréal en général incluant dans les campus satellites. Pour les événements étudiants, il pourrait avoir plus de reconnaissance pour les femmes (pas juste au comité féministe) comme par exemple, des prix, des tirages, etc.
- Pour faire cette entrevue, une personne a dû proposer ta candidature. Comment te sens-tu par rapport à ça ?
J’étais d’abord surprise que j’ai été nominée pour l’implication des femmes et des personnes non-binaires, car je m’étais très peu informée sur la procédure, mais je suis reconnaissante, car une personne a vu le fort travail que j’ai fait durant mon mandat de l’association étudiante. J’ai donc très hâte de partager mon expérience en entrevue et d’inspirer au moins une personne.
- Que dirais-tu à une femme/personne non-binaire qui hésite à s’engager ?
Je lui dirais de croire en elle, d’accepter qu’il peut y avoir des challenges, mais que ça fait partie de tous les aspects de la vie. Je lui aurai aussi rappeler qu’elle s’engage pour elle et non pour les autres et qu’elle ne perd rien en s’engageant. Au contraire, elle gagne en expérience et elle fait du travail sur soi en même temps.
- Que signifie être une femme/personne non-binaire pour toi ?
Être une femme/personne non-binaire c’est être forte et persévérante. C’est avoir autant de capacités que l’homme, c’est être inspirante et c’est atteindre l’impossible à travers les défis. C’est être un bouclier qui continue d’avancer malgré qu’il y ait des obstacles comme les inégalités, les stéréotypes, le sexisme et les défis de la vie.
- Qui t’inspire le plus dans le monde des femmes/personnes non-binaires? Cela peut être une personne que tu connais, une personnalité connue, un personnage de livre, de film, de théâtre…
C’est une de mes meilleures amies, car c’est une femme qui vit toujours des défis et qui les affronte peu importe la lourdeur du défi. Elle met son énergie pour trouver des solutions et elle arrive toujours à régler ses problèmes ou faire face à ses défis. C’est ce qui lui permet de grandir jour après jour et d’atteindre ses objectifs de vie.
Photo prise par Rémy El-Nemr