Série d’entrevues avec des femmes impliquées : Jeanne Benoit – Par l’AGÉÉPUM

Voici l’entrevue avec Jeanne Benoit, chroniqueuse et ancienne gestionnaire de communauté à l’Amnésique.

Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer?

La mission du journal me rejoint beaucoup. Ouvrir le dialogue, vulgariser et susciter la réflexion représentent, pour moi, les fondements d’une communauté saine et inclusive. J’ai toujours eu une passion pour les mots. C’est fou quand on y pense, notre capacité à communiquer. Il faut l’utiliser à bon escient! J’ai aussi cette mauvaise habitude de me surcharger. J’ai envie de tout faire, tout voir, tout connaître… C’est un privilège d’avoir accès à l’éducation et à toutes sortes de ressources. C’est important de s’impliquer dans son milieu, ça permet de beaux échanges.

As-tu fait face à des défis durant ton implication parce que tu es une femme?

Je pense que le défi, en tant que femme, il se vit au quotidien. C’est de ne pas attendre qu’on te fasse une place, de prendre la place que tu veux et de dire ce que tu as à dire. Parfois, écrire, c’est être vulnérable. C’est donner à d’autres un accès à un brin de ce qui est contenu dans ta tête. J’ai grandi dans un milieu où « big girls don’t cry » et revisiter cette sensibilité (qui est humaine soit dit en passant, pas féminine!) aura été, pour moi, le plus beau défi. Être émotionnelle et savoir se montrer vulnérable, c’est une force, bien que le système patriarcal voudrait le montrer autrement. Le journal est une magnifique tribune pour les femmes. Les possibilités sont tellement variées. D’ailleurs, l’équipe et le lectorat sont particulièrement intéressés et inclusifs.

De quoi es-tu la plus fière en rapport avec ton implication?

Lors de ma première année au sein de l’équipe éditoriale, nous avons été en mesure de créer un bel esprit d’entraide et nous avons remis le journal sur pieds (un merci spécial à Lyanne Levasseur). Je pense que le journal mérite de la visibilité; c’est vraiment une belle plateforme.

Que dirais-tu à une femme qui hésite à s’impliquer?

Il n’y a vraiment pas d’hésitation à avoir! Évidemment, il faut savoir s’écouter et respecter ses limites, mais le journal vit grâce à l’implication volontaire de ses membres. Il faut vraiment le voir comme une tribune pour engager la conversation et réfléchir. Dans ce sens, il devient un devoir ou une responsabilité, mais il n’en est pas vraiment un.

Qu’est-ce que l’implication t’a apporté personnellement?

J’ai beaucoup appris et j’ai rencontré des humains formidables, passionnés et impliqués. J’ai pu revisiter mes passions et me découvrir plus en profondeur en tant qu’individu et en tant qu’agent actif dans ma communauté. S’impliquer, c’est vraiment une belle façon de créer des liens et de profiter de la vie étudiante. C’est rassurant d’être entourée de gens du même bassin d’étude. En plus, échanger ça façonne une pensée!

Quels sont tes plans pour l’an prochain?

J’aurais tellement aimé pouvoir dire que je poursuivrai mon implication avec l’Amnésique! Malheureusement (ou heureusement, ça dépend) je change de parcours et, du coup, d’Université!

Révisé par Rémy El-Nemr et Alexandrine Nadeau


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