Quand minuit a sonné le soir du Nouvel An, beaucoup d’entre nous en ont profité pour faire un bilan des douze derniers mois. Il y a maintenant bientôt près de trois mois que nous avons laissé derrière nous l’année 2020. Si la pandémie de la COVID-19 a été un événement particulièrement marquant de 2020 pour des raisons bien évidentes, il ne faut pas oublier l’impact de cette pandémie sur les inégalités genrées : violence conjugale, accès à l’avortement, inégalités économiques, discriminations, etc. Bref, la pandémie a tout fait sauf contribuer à faire de notre société un endroit plus sécuritaire et égalitaire pour toustes.
- Janvier
Le mois de janvier s’est ouvert, aux États-Unis, avec le début du procès d’Harvey Weinstein. L’ancien producteur de films est accusé de viol et d’agression sexuelle (Associated Press, 2020; Brodeur-Laperrière, 2020a). Il est le premier homme très connu accusé de violences à caractère sexuel depuis le début du mouvement #MeToo (Grady, 2020). Ce sont les dénonciations de nombreuses femmes, plus de deux ans auparavant, qui ont lancé le mouvement en 2017 (Brodeur-Laperrière, 2020a). Toutefois, c’est à l’activiste Tarana Burke que l’on doit la création du hashtag dix ans plus tôt et qui fut par la suite mondialement popularisé par l’actrice Alyssa Mylano (Chappell, 2017).
Deux jours plus tard, à Montréal, la Cour d’appel du Québec a rejeté l’action collective, lancée en 2018 par les Courageuses, contre Gilbert Rozon (Nguyen, 2020). Le collectif, composé d’au moins neuf femmes, accusait le fondateur du festival Juste pour rire, d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel ayant eu lieu entre 1982 et 2016 (Maurel, 2020; Nguyen, 2020). Le collectif « Les Courageuses » avait été formé en 2017 au début du mouvement #MeToo pour dénoncer les comportements de Gilbert Rozon (Maurel, 2020). Pour quelle raison l’action collective a-t-elle été rejetée ? La Cour d’appel avance un manque de similarités entre les différents témoignages des victimes, car, pour qu’une action collective puisse être reçue, « il faut que chaque cas présente une similitude » (Nguyen, 2020, paragr. 5) ce qui, selon la Cour, ne semble pas être le cas (Maurel, 2020; Nguyen, 2020). D’autres personnes pourraient avancer que ces technicalités juridiques font partie d’un système de justice qui a été construit par les hommes et que ce système n’est pas fait pour protéger ni pour rendre justice aux victimes d’agressions sexuelles. Rappelons qu’environ 96 % des personnes accusées d’infractions sexuelles sont des hommes (Ministère de la Sécurité publique du Québec, 2016).
- Février
Le 28 février, dans le journal La Presse, nous avons pu lire : Roman Polanski remporte le César de la meilleure réalisation pour J’accuse (Laubie, 2020). À l’annonce de la victoire de Polanski, l’actrice Adèle Haenel est sortie de la salle Pleyel en criant « la honte ! » (Marlier, 2020, paragr. 8). Dans son article Désormais, on se lève et on se barre, la romancière féministe Virginie Despentes qualifie la sortie d’Adèle Haenelcomme « [l]a plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie » (Despentes, 2020). Selon moi, il est difficile d’être en désaccord. Rappelons-nous que Roman Polanski est, entre autres, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineures, en plus d’être un fugitif des États-Unis, pays qu’il a fui la veille de sa sentence en 1978 (Associated Press News, 2018). Comme nous avons pu le voir depuis près de quarante ans, cela ne l’a pas empêché depuis de gagner de nombreux prix que l’on peut compter sur plus que nos doigts de mains et de pieds (Wikipédia, 2021). Malheureusement cette récompense aux César pour la meilleure réalisation n’est pas très surprenante. Polanski avait en effet reçu 25 millions d’euros de la part de nombreux distributeurs français (Gaumont Distribution, France 2 et 3, Canal +, etc.) (Despentes, 2020). Après tout, il faut bien en avoir pour son argent et se serrer les coudes entre les puissants du boys’s club (Delvaux, 2019). Ce prix pour Polanski, c’est sale, c’est une honte, une insulte, une absurdité, une humiliation. À Adèle Haenel, je donne tout mon respect et mon admiration pour sa force et son courage. À Virginie Despentes, je dis merci pour sa colère et pour son titre d’article qui aura su marquer mon esprit à jamais.
- Mars
L’affaire Weinstein
Au cours du mois de mars, le producteur de cinéma Harvey Weinstein a été condamné à 23 ans de prison, après avoir été jugé coupable, le 24 février, de viol et d’agression sexuelle (Agence France-Presse [AFP], 2020; Paré-Roy, 2020). Durant son procès, ses avocat.e.s ont essayé de faire réduire sa peine à cinq ans, entre autres sous le prétexte de son âge (67 ans), que sa femme l’avait quitté et, finalement, en raison de l’hostilité constante à laquelle il devait faire face (AFP, 2020). Nous pourrions finir par croire que c’est lui la victime. Durant son procès, Harvey Weinstein s’est d’ailleurs présenté comme une victime du mouvement #MeToo (AFP, 2020). Cette condamnation, qui est la première dans une affaire post #MeToo, marque, selon Tina Chen, présidente du mouvement Time’s Up, « le début d’une nouvelle ère de justice » (Hutchison, 2020, paragr. 10; Paré-Roy, 2020). Cependant, il ne faut pas oublier qu’Harvey Weinstein n’a été jugé coupable que pour deux chefs d’accusation alors que plus de 80 femmes l’ont accusé de harcèlement et d’agression sexuelle (Hutchison, 2020).
La misogynie dans les médias français
Comment les féministes sont devenues folles (Fonton, 2020). Ce titre, que l’on pourrait prendre pour une parodie ou même un fake,est en fait la couverture qui a fait la une de l’hebdomadaire conservateur français Valeurs actuelles le 12 mars 2020. Prenez une pincée de misogynie, mélangez-le avec de la psychophobie et voilà, votre titre est prêt à être servi ! Sentez bien mon sarcasme dans cette dernière phrase. Sur la couverture du magazine, nous pouvons lire « Elles censurent notre culture, […] fantasment le « patriarcat », s’assoient sur la présomption d’innocence, dégradent la langue française […], cassent l’ambiance en soirée » (Gegout, 2020). Par censurer la culture, le magazine se réfère sans doute, entre autres, aux dénonciations et au boycott d’artistes accusé.e.s et/ou condamné.e.s pour crimes ou qui perpétuent des stéréotypes ou des discriminations, ou encore à la cancel culture et aux débats sur la liberté académique. Selon l’hebdomadaire, il s’avère également que la féminisation et l’écriture inclusive sont une insulte à la langue française. Garder une langue dans laquelle le masculin l’emporte en permanence sur le féminin et qui passe sous silence tout ce qui transcende la binarité homme-femme est effectivement un excellent moyen pour rendre notre société plus inclusive et pour qu’elle prône l’égalité entre toustes. De plus, un article du magazine parle de « cyclone d’hystérie » (Kirschen, 2020, paragr. 5) et un autre est intitulé C’est pas dans la rue qu’il faut aller, c’est en thérapie (Kirschen, 2020). Pour discréditer les féministes, rien de mieux que de les « pathologiser » en plus d’insulter au passage toute personne qui a un trouble de santé mentale.
Ce titre de Valeurs actuelles fait suite aux manifestations qui ont eu lieu le 7 et le 8 mars pour la Journée internationale des droits de la femme. Durant la manifestation du 7 mars, les forces de l’ordre avaient fait preuve d’une violence injustifiée et neuf personnes avaient été interpellées (France 24, 2020; Le Monde avec AFP, 2020). Selon la police, il n’y a eu aucun.e blessé.e chez les manifestant.e.s, mais un policier aurait été frappé par un projectile (Le Monde avec AFP, 2020). Toutefois, les manifestant.e.s présent.e.s dépeignent un tout autre portrait, des manifestantes ayant, entre autres, été insultées et frappées par la police et au moins deux d’entre elles ont été mises en ITT (incapacité totale ou temporaire de travail) à la suite de leur arrestation et garde à vue (Konbini, 2020; Service Checknews, 2020).
- Avril
Le mois d’avril a été marqué par plusieurs répercussions sur les femmes en matière d’emploi. Alors que l’état d’urgence sanitaire a été décrété depuis près d’un mois au Québec, l’augmentation des écarts entre les hommes et les femmes se fait déjà ressentir. Selon une analyse de données menée par le journal américain New York Times et des directives du gouvernement fédéral américain, le tiers des emplois tenus par des femmes aux États-Unis sont considérés essentiels et la majorité des emplois en première ligne sont tenus par des femmes racisées (Robertson et Gebeloff, 2020, cité dans Asselin-Tousignant, 2020). Les emplois des femmes sont actuellement ceux à risque d’exposition au virus, tels que les professionnelles de la santé (infirmières, médecins), les préposées aux bénéficiaires, les auxiliaires de la santé ou bien les employées dans les magasins essentiels (Asselin-Tousignant, 2020; Radio-Canada, 2020); contrairement aux hommes, qui sont moins nombreux dans ces professions à haut risque d’exposition. En outre, au Québec, en mars 2020, le taux de chômage chez les femmes était de 9,7 %, alors qu’il était de 6,6 % pour les hommes (Radio-Canada, 2020). Pour reprendre les mots de Kelly Asselin-Tousignant (2020), les femmes sont soit en première ligne soit sans emploi. Cette situation est loin d’être propre à l’Amérique du Nord. En effet, l’impact de la crise sanitaire sur les inégalités genrées transcende les cultures, les femmes étant les plus touchées et étant, entre autres, 19 % plus à risque de perdre leur emploi que les hommes, en raison de la pandémie, selon les projections de l’International Labour Organization (UNWomen, 2020).
- Mai
En mai, l’ONU a dénoncé l’interdiction de l’accès à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) dans plusieurs états américains (Brodeur-Laperrière, 2020b). Effectivement, des états tels que l’Ohio, l’Alabama ou la Louisiane ont profité de la pandémie pour restreindre l’accès à l’IVG (Brodeur-Laperrière, 2020b). Fin mars, le gouverneur du Texas Ken Paxton avait déjà suspendu les avortements dans son État (Deglise, 2020). Son prétexte ? L’intervention, jugée « non essentielle », peut être reportée (Deglise, 2020). Toute excuse est bonne pour restreindre la liberté des personnes avec un utérus sur leur propre corps. Pour remédier à la situation, la cour d’Appel du Texas a dû s’y prendre à deux reprises afin d’empêcher l’interdiction de la pratique des IVG (Magnard, 2020). Encore plus grave, les membres du corps médical risquaient 1000 $ d’amende et 180 jours de prison s’iels décidaient de continuer à pratiquer les avortements malgré l’interdiction du gouvernement (Deglise, 2020). Ainsi, la situation n’a fait qu’exacerber les inégalités pour l’accès à l’avortement et entre les genres, en plus de restreindre le droit à disposer de son corps. Il s’agit d’un douloureux rappel qui nous indique que même aujourd’hui, en 2020-2021, nous ne pouvons toujours pas prendre le droit ou l’accès à l’avortement pour acquis.
- Juin
La fin de la première partie de cet article se clôt sur un sentiment de justice et d’espoir. Effectivement, le 3 juin dernier, l’organisme Juripop a commencé à offrir gratuitement et anonymement du soutien juridique à travers tout le Québec aux victimes de harcèlement au travail et de violences sexuelles et, plus spécifiquement, à toutes les personnes qui « auraient vécu, vivent ou auraient été témoins (direct[.e.]s ou indirect[.e.]s) de violence sexuelle » (Laurin-Desjardins, 2020, paragr. 8; Touzin, 2020). À la suite de l’annonce du projet en décembre 2019 par la ministre de la Justice Sonia LeBel, Juripop avait déjà dû établir une liste d’attente jusqu’à ce que le service soit mis en opération en juin (La Presse canadienne, 2020; Touzin, 2020). Le jour de sa mise en service, plus de 200 appels ont été reçus et, un mois plus tard, 206 personnes avaient déjà été jumelées avec des avocat.e.s (Laurin-Desjardins, 2020).
Quelques jours plus tard, le projet de loi 55 a été voté à l’unanimité à l’Assemblée Nationale (Roy, 2020). Grâce à cette réforme du Code civil du Québec, les personnes ayant vécu une ou des agressions sexuelles, de la violence subie pendant l’enfance et de la violence conjugale ne seront plus limitées au délai de 30 ans, qui était jusqu’à là en vigueur, pour porter plainte au civil (Lopez, 2020; Roy, 2020). En d’autres mots, le délai de prescription pour porter plainte sera (enfin !) aboli. Grâce à ce projet de loi, qui sera appliqué rétroactivement, les personnes n’auront plus à prouver la date de leur prise de conscience quant aux évènements de « leur préjudice ou [de prouver] leur impossibilité d’agir dans les délais prescrits » (Ministère de la justice du Québec, 2020, paragr. 4; Roy 2020).
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Pour pouvoir lire sur les évènements du reste de l’année 2020, restez à l’affût ! La seconde partie de cet article sera publié demain sur notre page Facebook L’Amnésique (https://www.facebook.com/Amnesique.ageepum).
Révisé par Catherine Côté
Références
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Brodeur-Laperrière, M. (2020a, 6 janvier). Le procès d’Harvey Weinstein commence aujourd’hui. Les 3 sex. https://les3sex.com/fr/news/977/le-proces-d-harvey-weinstein-commence-aujourd-hui
Brodeur-Laperrière, M. (2020b, 28 mai). États-Unis : les interruptions de grossesse compromises par la COVID-19. Les 3 sex. https://les3sex.com/fr/news/1295/etats-unis-les-interruptions-de-grossesse-compromises-par-la-covid-19
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Deglise, F. (2020, 27 mars). Des états profitent de la pandémie pour limiter le droit à l’avortement. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/575877/pandemie-des-etats-en-profitent-pour-limiter-le-droit-a-l-avortement
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Despentes, V. (2020, 1er mars). Césars : « Désormais on se lève et on se barre », par Virginie Despentes. Libération. https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212
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