Série d’entrevues avec des femmes impliquées : Raphaëlle Marcil – Par l’AGÉÉPUM

Voici l’entrevue avec Raphaëlle Marcil, vice-présidente de l’AGÉÉPUM.

Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer?

J’ai décidé de m’impliquer, car selon moi c’est une des meilleures manières de briser l’isolement social, de rencontrer de belles personnes, mais également de s’accomplir en tant qu’humain. Je savais que le fait de m’impliquer allait m’apporter de nouvelles connaissances, autant au niveau social, légal, de gestion, etc. C’est donc ce qui m’a particulièrement poussé à m’impliquer.

As-tu fait face à des défis durant ton implication parce que tu es une femme?

Personnellement, je n’ai pas eu à faire face à des défis durant mon implication reliés au fait que je sois une femme. En effet, j’ai la chance d’évoluer dans un milieu où, de manière générale, nous sommes tous et toutes vus comme étant égaux. Donc, j’ai toujours senti que j’avais ma place en tant que femme au sein de l’association et du contexte l’entourant.

De quoi es-tu la plus fière en rapport avec ton implication?

Ce qui me rend le plus fière en lien avec mon implication, je crois, est le fait que je prends ma place en tant que femme au sein d’un regroupement. Que malgré ce que certain.e.s pourraient et semblent encore croire, les femmes ont tout autant leur place que les hommes dans toutes les sphères de notre société. Je suis fière de dire que je possède un poste au sein de l’administration de l’association étudiante de psychologie et neuroscience cognitive et que j’ai la chance de pouvoir faire entendre nos droits et nos besoins, mais également que j’ai la possibilité de représenter les étudiantes et les étudiants en psychologie et en neuroscience cognitive.

Que représente pour toi le regroupement dans lequel tu t’impliques?

Pour moi, le regroupement dans lequel je m’implique représente l’avenir des étudiant.e.s au sein des établissements d’enseignement. Il permet aux étudiant.e.s de faire entendre leur voix, leurs besoins, mais également de démontrer les aspects positifs de se retrouver parmi la communauté universitaire. De plus, d’un point de vue un peu plus personnel, ce regroupement est également pour moi un point de repère, une famille, des collègues vers qui me tourner lorsque j’en ressens le besoin. En sommes, le regroupement dans lequel je m’implique compte énormément pour moi et, j’espère, que celui-ci l’est tout autant pour les étudiant.e.s qui m’entourent.

Que dirais-tu à une femme qui hésite à s’impliquer?

Je lui dirais, et ce, sans hésiter, de foncer, qu’elle n’en tirera que le meilleur. Parfois, on rencontre des défis, on ne sait plus trop ce qu’on fait et on se demande si on est bien à notre place. En revanche, d’autres jours, tu rencontres des gens fantastiques, ton opinion, autant en tant qu’étudiantes qu’en tant que femme, est prise en compte, tu apprends à te découvrir, tu apprends une foule de nouvelles choses… Je pourrais en nommer davantage, mais la base et ce qui prime sur tout, c’est que le fait de s’impliquer est tellement bénéfique qu’il serait dommage de rater cette occasion dû à une simple hésitation.

Qu’est-ce que l’implication t’a apporté personnellement?

Personnellement, ce qui ressort le plus quand je pense à ce que mon implication m’a apporté est fort probablement le fait que celle-ci m’a permis de sortir de ma coquille, d’apprendre à prendre ma place et me découvrir en tant que personne. Le fait d’avoir un poste au sein d’une association nous oblige à émettre nos opinions, à faire entendre notre voix, à faire preuve de leadership et de confiance. Mon implication m’a permis de mettre en œuvre toutes ces choses que, peut-être, auparavant je n’aurais assurément pas faites si aisément qu’aujourd’hui.

Quels sont tes plans pour l’an prochain?

Pour l’an prochain, j’aimerais avoir la chance de continuer mon implication au sein de l’AGÉÉPUM en me présentant au poste de présidence. J’espère avoir la possibilité de faire un troisième mandat au sein de l’association et, une fois de plus, faire tout ce qui est en mon pouvoir pour représenter au mieux les étudiant.e.s de psychologie et de neuroscience cognitive.

Révisé par Rémy El-Nemr et Alexandrine Nadeau


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