Amour perverti – Par Sabrina Longato

Dans mes pensées, dans mes rêves, je ne pense qu’à toi

Tes câlins, tes bisous, tes tendresses

Je m’échappe dans ton monde sans conteste

Prisonnière que je suis, moi.

Matin levé, les mains gelées

Je ne me retrouve plus

Ai-je vraiment trop bu ?

Proche de moi, je suis échauffée.

De près, un homme doux, de loin, une créature

Ta figure est sans allure

Constamment en métamorphose

On se croirait en surdose.

Ta paume aussi chaude qu’une bougie

Je ne vois rien

Je ne sens rien

Ta chaleur hypocrite me plaît, je jouis.

Liquide confus qui me définit

Tourmenté comme un orage

Dont personne ne fait hommage

Une simple femme dépolie.

Mon abdomen, une vieille résidence

Jadis, porté réjouissance

Une seule larme de bougie t’a éteint

Une salle blague du méchant comédien.

Ce creux noir profond dont réside mon âme  

Aussi précieux que mon existence

Aussi malsain que ma destinée

Mes propres folies t’ont repoussé.

Seule, l’angoisse est ma nouvelle amie

Nous sommes une paire, on danse, on se marie

On tourbillonne à l’espace du vent

Un, je m’envole, tu sembles content.


Référence

Free-Photos. (2016, 14 février). [image en ligne]. Pixabay https://pixabay.com/fr/photos/jeune-fille-femme-%C3%A9motions-1149933/


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