Dans mes pensées, dans mes rêves, je ne pense qu’à toi
Tes câlins, tes bisous, tes tendresses
Je m’échappe dans ton monde sans conteste
Prisonnière que je suis, moi.
Matin levé, les mains gelées
Je ne me retrouve plus
Ai-je vraiment trop bu ?
Proche de moi, je suis échauffée.
De près, un homme doux, de loin, une créature
Ta figure est sans allure
Constamment en métamorphose
On se croirait en surdose.
Ta paume aussi chaude qu’une bougie
Je ne vois rien
Je ne sens rien
Ta chaleur hypocrite me plaît, je jouis.
Liquide confus qui me définit
Tourmenté comme un orage
Dont personne ne fait hommage
Une simple femme dépolie.
Mon abdomen, une vieille résidence
Jadis, porté réjouissance
Une seule larme de bougie t’a éteint
Une salle blague du méchant comédien.
Ce creux noir profond dont réside mon âme
Aussi précieux que mon existence
Aussi malsain que ma destinée
Mes propres folies t’ont repoussé.
Seule, l’angoisse est ma nouvelle amie
Nous sommes une paire, on danse, on se marie
On tourbillonne à l’espace du vent
Un, je m’envole, tu sembles content.
Référence
Free-Photos. (2016, 14 février). [image en ligne]. Pixabay https://pixabay.com/fr/photos/jeune-fille-femme-%C3%A9motions-1149933/
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